En pratique

Comment procède EBS

Pour parvenir à nos objectifs, voici comment nous procédons :

1. Nous avons en Belgique un comité exécutif et avons établi un partenariat avec l’ADVBS, structure de droit sénégalais, notre relais en Afrique

Les membres de cette structure sénégalaise sont avant tout nos conseillers sur place et ils nous aident précisément à bien connaître les habitudes, les organsiations et le mode de fonctionnement des systèmes en place. De plus, comme dans les villages, peu de personnes parlent français, même si c’est la langue officielle, ils sont aussi très souvent nos interprètes.

2. Le choix des actions à entreprendre est défini sur base de l’avis des responsables de l’Inspection Départementale de l’Enseignement (responsables académiques) et après concertation avec les Autorités communales. Au Sénégal, le système hiérarchique est très décentralisé et il est rarement nécessaire de remonter jusqu’aux responsables nationaux.

3. Lorsque le choix est défini et que nous avons reçu des Autorités les garanties quant au fonctionnement effectif de l’école ou toute autre réalisation, il reste à obtenir l’adhésion des habitants du village. Généralement, la demande d’intervention émane des villageois eux-mêmes, par la voix du chef du village, demande formulée habituellement auprès des Autorités communales, ce qui signifie que l’adhésion n’est pratiquement qu’une formalité à notre niveau.

4. Pour une construction, et ceci est plus qu’une image, « nous voulons bien donner les pelles, mais nous ne faisons pas les mélanges de mortier ».

Nous cherchons à appliquer une notion qui nous est chère qu’est le partenariat véritable. Pour ce faire, nous nous refusons d’apporter du « clé sur porte ».

S’il est indéniable que les moyens financiers dont dispose l’Etat sénégalais sont faibles, il n’en reste pas moins vrai que nous ne pouvons et ne voulons pas tout faire à sa place.

Nous sollicitons dès lors l’aide bénévole de la population ; nous offrons les matériaux à la condition que les villageois offrent la main d’œuvre non spécialisée, en veillant toutefois à les faire accompagner d’un professionnel sénégalais que nous rétribuons, qui non seulement garanti le respect des normes de construction imposées par l’Etat, mais participe par la même occasion à la formation à des techniques souvent méconnues des villageois.

De plus la notion d’appropriation nous semble importante : le local construit doit être celui du village et non de l’association EBS.


 
© Ecoles de Brousse au Sénégal - réalisation : exibit.be